Acteurs et témoins ils nous soutiennent
Docteur Michel CYMESMichel Cymes est un médecin de renom, un des animateurs de télévision le plus apprécié
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Jean-François GUIBOREL : Ambassadeur de la TeamCycloCancer Figure emblématique et incontournable de la piste du vélodrome national de Saint-Quentin en Yvelines, Jean-François Guiborel, alias Guibole, devient ambassadeur de l’association. Sans hésitation, il s’était déjà montré impliqué en participant à 2 événements CycloCancer en qualité de VIP. Le vélo, il connaît. Son entrée dans le haut-niveau, comme Champion du monde militaire ( à 19 ans) lui ouvre les portes du cyclisme professionnel sur piste. Pour sa reconversion, Il entre chez PEUGEOT-cycles et y restera 13 ans devenant directeur de l'équipe professionnelle C’est l’Homme aux 100 victoires sur route, aux 140 victoires sur piste dont de nombreux titres de champions de France, le spécialiste des 6 jours et sa passion du journalisme lui fait accomplir 21 Tours de France, comme consultant, au côté de Gérard Holtz. En 2014, il devient responsable des activités du vélodrome.Plus de 10.000 baptêmes ont été réalisés ! La pugnacité, et surtout le besoin de transmettre un savoir être, presqu’une discipline de vie, caractérise Jean-François. La longévité de sa vie professionnelle apporte la preuve de sa générosité, faisant ainsi don de son temps. Qui a fréquenté JF, pendant ses sessions de formation, a éprouvé une joie instinctive. Offrir , partager le bonheur sur piste. Ses valeurs rejoignent celles de la TeamCycloCancer. |
Becquerel, médecins et cyclistesFlorian CLATOT et Pierre LEBRETON, médecins (et cyclistes) au centre de lutte contre le cancer Henri BECQUEREL de ROUENSport et cancer font bon ménage ! Le terme « cancer » englobe un ensemble de situations dont le traitement nécessite le plus souvent un traitement médicamenteux et/ou chirurgical. Dans tous les cas, le diagnostic et la prise en charge d’un cancer viennent bouleverser le déroulement d’une vie et entraînent souvent des effets secondaires médicaux (nausées, asthénie, douleur de cicatrice…), un retentissement social (isolement, reclassement professionnel) et moral (perte de l’estime de soi, anxiété, asthénie). Nous pouvons tous être un jour concernés par un cancer, avec un risque plus ou moins important en fonction de notre patrimoine génétique (que l’on ne peut pas modifier !), de notre exposition à des agents toxiques (amiante, pesticides) et de notre mode de vie (alcool, tabac, alimentation diversifiée, sédentarité). L’activité sportive a clairement démontré son intérêt, à la fois avant, pendant et après le diagnostic d’un cancer. Le meilleur cancer étant celui que l’on ne développe jamais, il faut souligner que la pratique d’une activité sportive régulière réduit le risque d’avoir un cancer. L’effet est visible dès la mise en œuvre d’une activité même modérée sur son temps libre, équivalente à 2 heures par semaine de marche. La pratique d’une activité un peu plus soutenue à hauteur de 30 minutes de sport par jour (comme de la marche nordique), diminue d’environ 15% le risque de cancer et de 20% le risque de mortalité par maladie cardiovasculaire : l’activité physique est aussi bénéfique pour les artères ! Pendant la prise en charge d’un cancer, la pratique physique est qualifiée d’activité physique adaptée (APA). La personnalisation de la pratique est alors le maître mot, afin de tenir compte des éventuels effets des traitements, de l’état général des patients, et de leur expérience sportive. Les pratiques peuvent être multiples (marche, vélo d’appartement, escrime, canoë, tennis…), et s’envisager à domicile, parfois à l’hôpital, ou en club. Par exemple, la pratique d’une activité encadrée d’au moins 30 minutes cinq fois par semaine pendant la réalisation d’une chimiothérapie post-opératoire pour un cancer du sein permet d’améliorer sa condition physique mais aussi de limiter de façon importante les effets secondaires des traitements et la fatigue. Après la fin des traitements, la mise en place d’une activité physique a également montré son bénéfice pour favoriser la réinsertion professionnelle, mais aussi diminuer le risque de récidive de la maladie de près de 30%. Ainsi l’activité physique régulière est bénéfique même si elle se fait à une intensité modérée (mais plus encore si on transpire). Elle permet d’agir sur la prévention du cancer, la tolérance des traitements et la réhabilitation. Et tout simplement elle permet de se sentir en forme et bien vivant. De nombreuses manifestations sportives ouvertes à tous dans notre région sont autant d’occasion de se lancer, à son rythme, et de soutenir la lutte contre le cancer.
Dr Pierre Lebreton, Hématologue Pr Florian Clatot, Oncologue Médical |